Écrire un second roman : plus difficile qu’il n’y parait, et au terme, une belle surprise

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On peut considérer un premier roman comme un enfant qui apprend à marcher, on peut l’estimer avec bienveillance et indulgence. Pour le second, l’approche est moins aisée, je me suis trouvée encore plus exigeante avec moi-même, plus critique et dans le même temps plus vulnérable. J’ai flotté de longs mois dans l’incertitude, les « à quoi bon poursuivre, ce n’est pas bon, il y a beaucoup trop à revoir » me poursuivaient. Le doute s’infiltrait, s’installait durablement. De là à penser que ce que j’écrivais c’était de la m… il n’y avait qu’un pas, aisément franchissable. J’ai alors mis de côté ce roman, sans me résoudre à le lâcher complètement parce que cette histoire, j’y tenais tout de même, ce personnage m’a accompagné longtemps, il existe dans mes mots, dans ma tête, dans la finalisation de son histoire. Je l’ai donc remisé pendant un long temps. Ce temps je l’ai consacré essentiellement à la peinture et à l’écriture du premier jet d’une nouvelle histoire. Puis je suis revenue vers lui, et avec le  recul j’ai mieux jugé les défauts et pu retravailler à nouveau dessus. Ce temps nécessaire a finalement été bénéfique puisque après plusieurs mois de relectures, de corrections, de doutes et de ténacité, on accorde à ce roman assez d’importance pour une parution en 2018. C’est tout frais, tout nouveau, une surprise à laquelle je ne m’attendais pas, alors voilà, je vous mets dans la confidence, je viens de signer  avec  iPagination Editions qui m’offre une nouvelle fois sa confiance.

21 réflexions sur “Écrire un second roman : plus difficile qu’il n’y parait, et au terme, une belle surprise

  1. Après avoir énormément apprécié « ton premier-né », Lila, qui m’avait permis de découvrir ton talent à tenir le lecteur en haleine dans la durée, par une intrigue passionnante et une plongée dans les univers psychologiques des deux protagonistes principaux, après en avoir également fait une critique sur mon blog, comme tu t’en souviens à merveille, me voilà particulièrement ravi de tomber, certes un peu tard, mais pas encore trop, sur cet article où tu nous annonces l’imminence du second « heureux événement », et tout aussi ravi qu’Ipagination ait choisi de te renouveler sa confiance:-)

    Oh oui, j’imagine combien la gestation de ce petit dernier s’est avérée tellement plus longue et douloureuse, compte tenu de tes attentes et de celle de tes lecteurs, de ta peur de faire moins bien ou de partir dans une direction où on ne t’attendait pas forcément, mais, connaissant à la longue tes qualités littéraires et la force d’entraînement qui se dégage de tes écrits, je ne doute pas que la réussite sera une fois encore au rendez-vous:-)

    Très, très sincèrement désolé, chère Laurence, d’avoir si peu échangé et dialogué avec toi depuis un an, ma vie étant devenue par moments, à elle seule, l’un de ces romans pour lequel j’ai tant de mal à trouver les mots justes ; mais d’une part, sois certaine que je ne t’oublie pas pour autant, et de l’autre, je te promets que je trouverai tout bientôt le temps et l’énergie de t’écrire à nouveau comme j’avais coutume de le faire… D’ici-là, je vous souhaite de joyeuses et paisibles fêtes, à toi et tous ceux que tu portes dans ton coeur, et je t’embrasse bien fort:-)

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  2. Bravo !
    et encore
    Bravo !
    et Félicitations !

    PS : le doute, cet abominable doute, cruel et pourtant nécessaire à la progression de l’écriture.
    L’abandon est chaudement recommandé par les plus grands. Rien ne vaut une cession « tiroir » de quelques mois pour retrouver un texte « neuf ».

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      1. Je ne crois pas qu’il y ait de réponse raisonnable ou toute faite. Tout comme nos enfants de chair et de sang, il nous faut prendre nos histoires, nos livres, tels qu’ils sont venus au monde. Tels qu’ils sont « sortis » de nous. Puis accepter ce que les uns et les autres sont, et les laisser vivre leur vie de petit d’homme ou de livre.

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