Comme des poussières qui nourrissent l’âme

L'Etoile

 

Si j’étais toi, toi qui ne dure qu’une inspiration

Un souffle d’air et de musique

Toi où coulent les flots

Tu me dirais d’embraser le vent de l’instant éphémère

Et la caresse de ta main saisirait la mienne

Comme des poussières qui nourrissent l’âme

Ça donnerait aux toiles le temps de virer étoiles

Et le murmure dans la chaleur des corps des instants charnels

Seraient semblables aux constellations qui apprivoisent les rêves

La tête dans les étoiles, les pieds sur Terre

Dans la sève des arbres et le bleu de l’horizon

On irait tout près, même si c’est encore loin

On prendrait le temps de regarder grandir les enfants

Sans se retourner

Sans aucuns regrets

Si j’étais toi

Si je suis toi

Toi en moi

Toi et moi

Le Si n’existe pas.

En janvier l’agenda ironique est chez VictorHugotte  où « sous une pluie d’étoiles et de conseils », on s’inspire de l’arcane XVII pour écrire un poème de forme fixe ou non qui doit commencer par « Si j’étais toi… » Pour les bonnes résolutions, on repassera 🙂

 

31 réflexions sur “Comme des poussières qui nourrissent l’âme

  1. Cet éphémère qu’on caresse infiniment désirant obtenir une certitude s’effacant déjà si vite car la vie, oui la vie, dont il ne nous reste que le souvenir de nos émotions perdues, passe et s’enfuie infiniment. Tu l’exprimes bien, il n’y a pas de place pour le si.

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  2. Bon jour,
    A ce présent le SI n’a pas sa place et l’avenir se conjugue à deux avec certitude.
    J’aime particulièrement : « Sans se retourner / Sans aucun regrets / Si j’étais toi / Si je suis toi / Toi en moi / Toi et moi / Le Si n’existe pas. » 🙂
    Max-Louis

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