C’était hier où peut-être déjà demain. Je ne me souviens plus vraiment. Le temps a cessé sa course à ce moment-là. Instant suspendu. Suspendu dans la mobilité de nos corps.
À l’orée des arbres, tu caresses l’air et saisis l’hésitation de mon existence. Je chancèle dans le chant des feuilles qui s’agitent. Je suis petit, homme à peine né, pétri de doutes. Je traîne mes années d’errance comme un poids trop lourd. Me vois-tu devenir père ?
Grondent les volcans. Tremble la terre.
Il est temps d’ouvrir les yeux, de justifier le futur. Tu es le vent et je suis la matière. Matière à la densité écrasante. Et pourtant nul passé ne m’habite quand je te regarde. Je fais fi de toutes mes difficultés à avancer sur la route empruntée.
J’effleure de la pulpe de mes doigts les tiges qui dessinent ton bras. Entre ombre et lumière, tu m’accueilles dans le souffle de nos émotions. Ta peau respire la menthe poivrée, les subtils parfums boisés de la forêt. Ton corps, l’assurance de nos devenirs.
Femme arbre à l’écoute de ma sève, ma semence à l’intérieur de toi forge déjà l’avenir.
Une photo, quelques mots. Atelier Bric à Book 315
Photo : © Tyler Dozier
Un hymne à la sensualité, à la nature si profondement ancrée en nous, et la dernière phrase peut être comprise de plusieurs façons, je crois, donc, ce que je veux, merci à toi pour cette balade bucolique.
J’aimeAimé par 1 personne
Tout à fait, Janickmm ! L’interprétation reste libre.
Merci beaucoup.
J’aimeJ’aime
Mon oreille s’est régalée ! Merci beaucoup !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi Stéphie !
J’aimeAimé par 1 personne
Des mots dont émane la pureté, la réalité sans artifice, si naturellement.
J’aime beaucoup.
Ton texte, à mes sens, est un mélange frais et boisé.
Merci Laurence.
Une belle façon de continuer ce début de journée
J’aimeAimé par 2 personnes
« La réalité sans artifice »… Ravie que tu le perçoives dans ce texte.
Merci à toi, Val.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime beaucoup tes mots et la sensualité qui se dégage de ton texte.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Kroum !
J’aimeJ’aime
Beau et sensuel.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Anna !
J’aimeJ’aime
Je ne t’avais pas assez lue, mais je découvre comme un trésor tes mots aux senteurs éthérées. Je les ai bus comme un nectar dont on ne s’assouvit jamais.
Merci douce poétesse
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi, Bizak. Tes commentaires sont toujours très appréciés.
J’aimeJ’aime
La dernière phrase est somptueuse et donne une puissance très belle à ce texte déjà fort joli ! Bravo !
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci beaucoup Sophie
J’aimeJ’aime
Sensuel et beau.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup 🙂
J’aimeJ’aime
Un texte plein de sensualité, et un certain mélange de doutes et de certitudes. J’aime beaucoup.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Valerie 🙂
J’aimeJ’aime
C’est très beau, merci
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi Cécile…
J’aimeJ’aime
« Ta peau respire la menthe poivrée, les subtils parfums boisés de la forêt ». J’aime ces mots enivrants.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Pier. Touchée par ton retour sur ces mots…
J’aimeJ’aime
Oh les belles images qui se dessinent à travers tes mots Laurence!
J’aimeAimé par 1 personne
Des images dans l’image… oui 🙂
Merci Marie !
J’aimeJ’aime
Merci ❤️
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi Venus 🙂
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup ce texte Laurence.
Il est très intriguant, tu n’es pas en reste quand il faut trouver les mots qui émoustillent 😉
J’en veux encore 😃
Bonne journée.
J’aimeAimé par 1 personne
Contente qu’il te plaise,Tony. De temps en temps je laisse des pistes d’interprétation au lecteur, A chacun d’y trouver son sens, ou ses sens 🙂
et oui j’aime bien écrire la sensualité des mots qui caressent 😉
Merci Tony. Bonne journée à toi aussi.
J’aimeAimé par 1 personne