©Laurence Délis
Faut-il atteindre l’indigo Des jours de pluie Et la lumière des nuits sans étoiles Pour parler de mémoire Ces infinis fragiles Des hommes qui affrontent le noir Et se retiennent de tomber Là où la mer tresse les souvenirs Comme on s’amarre malgré la rouille Aux vagues bleues du souffle majeur J’entends battre en nous Le bruit sourd Du manque et de la douleur
Jeu 53 chez La Licorne. Deux contraintes : quatre couleurs plus quatre mots tirés d’un poème d’Arthur Rimbaud : étoile, infini, mer, homme pour une poésie entre quatre et seize vers.
J’aime beaucoup cette peinture et le traitement de la couleur et de la matière. Le bleu est ! superbe. Cette réalisation à capté mon regard. Quelle taille fait t’elle ?
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Merci beaucoup, ça me fait plaisir, d’autant qu’elle est passée un peu inaperçue lorsque j’ai publié l’article 🙂
C’est un petit format de 20 x 60.
J’espère un jour avoir l’occasion de voir quelques uns de vos (tes ?) dessins à l’encre.
Je comprends fort bien le fait que le dessin puisse être laborieux, je l’ai souvent vécu ainsi moi aussi. Pour le coup, revenir à la peinture abstraite a été libérateur, la couleur, l’expression et le mouvement m’ouvrent des champs infinis 🙂
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Bonjour Laurence,
Une belle illustration pour tes vers beaux malgré le sombre qui s’en émane. J’espère que tes pensées sont plus colorées et en lumière.
Belle journée à toi. Je continue ma visite chez toi pendant ma pause 😉
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Un poème très douloureux, qui jongle avec des couleurs plutôt froides et sombres … belle atmosphère poétique.
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Merci Marie-Anne. Il y a ces temps-ci beaucoup de jours sombres…
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Oui, cette année ne commence pas très bien. Elle a donc de fortes chances de s’améliorer – gardons espoir.
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Merci pour ces mots qui touchent ma sensibilité🙏. Je te souhaite un beau weekend Laurence 🙂
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Merci Frédéric. 🙂
Très bon week-end également.
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Fort joli e chargé d’émotions fortes. J’aime beaucoup les derniers vers très parlants en ce qui m concerne : »Comme on s’amarrer malgré la rouille
Aux vagues bleues du souffle majeur
J’entends battre en nous
Le bruit sourd
Du manque et de la douleur;
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Merci beaucoup Yann.
C’est vrai, ce poème a été écrit sous le coup d’émotions particulièrement fortes.
Merci. Ton retour me touche tout particulièrement.
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Le bruit de la douleur est chez moi depuis hier mais pas en indigo, plutôt en noir. Bonne journée Laurence
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La nuance est infime et pourtant elle change tout. Je suis désolée pour toi, Marie.
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