Voyage XXII

Quand la poésie de Barbara Auzou accompagne Voyage XXII, l’art s’en trouve grandi.

Merci Barbara. Infiniment

Peinture acrylique sur papier, encres couleur

Format 50 x 65 cm

le coeur démâté

au-dessus d’une douceur

que la mer nous refuse parfois

on vient encore creuser jusqu’à l’eau

avec nos doigts striés d’oiseaux

on use nos galets en location passagère

contre la grande allure du bleu

qui couve en silence son vert repos

et dans un bruissement de chevelures

où vacillent nos vies nos voiliers

on lève un jour un visage de verre

ou de diamant

 comme il nous prononce doucement

on signe sur lui le sable d’une appartenance

sans retour

Barbara Auzou.

28 réflexions sur “Voyage XXII

  1. L’art s’interprète selon celui ou celle qui le regarde. Je vois de grands yeux étonnés, peut-être sur la tristesse du monde en ce moment et une bouche en coeur qui, malgré tout, parle d’amour.

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  2. Voici une version détournée du cri de Munch qui me sied plus que lui. Je lirai plus tard le poème de votre amie, quand je serai remise de ce cœur dématé qui a poignardé l’mien (suis assez cruche sur ces coups-là).
    🙂

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