47 réflexions sur “L’Arbre -X

      1. Alors, si tu le permets, je le ferais doucement. Vois-tu, je ne cherche pas faire ombre ou concurrence avec personne. Je respecte chaque démarche. C’est ainsi que je suis. Merci encore Laurence, pour toi, d’abord.

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  1. De carats en veux-tu en voilà
    la lumière des nervures de votre soleil
    nourrit de feuilles d’or, votre arbre de vie

    et sinon, Laurence

    c’est moi qu’ai bu
    ou votre arbre au roulis
    danse tout seul en enlaçant la vie
    d’un tango tango
    sur une mer de terre saoule
    agitée de rondeurs

    et toutes ces castagnettes
    froissées au bout des doigts
    du bout des bras tendus
    ne l’enveloppent-elles pas
    des cadences froufrous
    dans sa jupe de soie triste

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    1. Et malgré le mur infranchissable
      d’immenses dolmaines de pierres enceintes
      qui l’encerclent prisonnier d’un jardin

      sous les chemins de ronde de la montagne
      il se remplit la panse jusqu’au cœur
      du chaud regard du nombre d’or

      il s’en régale d’une fête

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  2. C’est BEAU !

    L’Arbre ivre

    Comme je descendais le fleuve impassible
    Je me sentis comme guidé par un haleur
    Attiré par le soleil couchant je le pris pour cible
    Et je comptais mes feuilles d’or clouées sur ses couleurs.

    J’étais insoucieux de tout ce long voyage
    Porteur d’écorce plissées et de dentelles.
    Avec mon tronc penché je flottais sans tapage
    Le fleuve m’a laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements insidieux des marées,
    Cette tempête m’a ouvert de nouveaux horizons
    Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
    L’eau bleue pénétra ma coque de noyer

    Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
    de la mer, infusée par l’astre éblouissant
    Dévorant les azurs vers où, en silence, je flottais
    Moi le noyer pensif lentement je descend .

    (je pensais au bateau ivre d’Arthur Rimbaud … 😉

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