A fleur de terre
j’entends battre le cœur du monde
au rythme des stigmates et des blessures
et mes doigts sous la terre enrobent l’alluvion et l’argile
jusqu’à saisir la vibration des arcs de pluie sous le soleil d’avril
le roulement des pierres dans les rivières
la caresse des arbres
le chant du vent dans le jour qui s’éloigne
et nos mains en quête de nuances
se veulent consolantes
dans ce monde frileux négligeant la vie
dis-moi la bienveillance des uns envers les autres
le murmure des voix qui aiment
et leur silence paisible
dis-moi les fous d’équilibres et les heureux
et la course du rire des enfants ricochés sur les murs de la nuit
dis-moi le cœur du monde qui aime
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Superbe.
Tableau et texte…
Belle journée Laurence…
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Merci Barbara ❤
Bonne soirée en retour
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Un poème de Laurence, plein de sensibilité et de beaucoup d’émotions. Avec une excellente image, comme toujours.
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Touchée…
Grand merci Giannis.
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Le « coeur du monde qui aime », quelle belle image Laurence!
J’aime la tendresse de ce poème qui nous ramène au cœur de ce qui est l’humain.
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Merci de ton appréciation, Marie. ❤
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« le coeur gros » semble avoir détrôné « un coeur gros comme ça » … 😦
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Malheureusement, oui.
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Disons et répétons souvent le mot AIMER. On ne le dit et ne le pense jamais assez.
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Immédiatement impossible
je suis sans voix, flashé par les lignes que j’ai lu
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