Une fois n’est pas coutume, suite à une petite escapade en région PACA, j’ai pu déposer deux petites graines, l’une à Avignon, en montant au Jardin des Doms, l’autre à Roussillon sur le sentier des ocres. Une échappée belle qui malgré le temps compté, valait bien de prendre le temps de peindre ces deux galets pour poursuivre cette aventure.
Les petites graines ne cessent d’être semées et ce de plus en plus loin… 🙂 Je suis particulièrement touchée de l’intérêt qu’ont porté mes enfants et leurs amis à faire voyager ces graines afin qu’elles puissent être déposées de par le monde. Des rares retours que j’en ai via Instagram, elles remplissent leur objectif et c’est bien tout ce qui importe aujourd’hui.
Un grand merci à Aloïs, Pierre, Amaël, Fanny, Lucile, Théo, Arthur et Anaïs qui ont contribué à semer ces petites graines de bonheur.
Parc André Malraux – La DéfenseParc André Malraux – La DéfenseParc Monceau – Paris 8Jardins de la DéfenseJardins de la DéfenseQuais de Gesvres – ParisEglise St-Eustache -ParisVaux-sur-mer PoitiersPoitiersHameau La Jarjatte – Lus la croix haute (Drôme)Lavoir – La JarjatteSaint-Clément de Rivière (Hérault)Tarifà, AndalousiePlage de Vrasville – NormandiePlage de Vrasville – NormandieGrenobleHighligne promenadeBrunswick, Brooklyn New-York (ici il s’agit d’un coquillage et non d’un galet à trouver !)Parc botanique du Bronx, New-YorkEn coulisses : Anaïs photographie le galet qu’elle vient de déposerGovenors Island, New-York
Des petites graines continuent d’être semées lors de mes balades sur les sentiers de Garonne, d’autres partiront prochainement pour de nouvelles destinations. La transmission se poursuit au-delà de mon espérance. C’est une façon de tordre le coup à la morosité. C’est peu, mais le peu a de beaux jours à venir. Je ne vais pas m’en priver 🙂
Cet été, dans Les Landes, j’ai délaissé pour un temps les galets pour les coquillages ramassés sur la plage et les petites graines de bonheur se sont fait couleur locale. Ainsi lors de balades en forêt ou près des dunes, quelques-unes d’entre elles ont été semées… et rapidement trouvées 🙂
Ce n’est pas parce que je n’en parle pas que les petites graines de bonheur ne sont pas semées un peu partout au gré de mes balades. Au fil des semaines, en forêt ou sur les bords de Garonne ou de l’Ariège, les graines continuent à se mêler à la nature. Des quelques retours que j’en ai eu, les personnes qui en trouvent une apprécient le geste. Par ailleurs, j’ai envie d’étendre ce projet à d’autres régions. Ne manque plus qu’à solliciter mes enfants 🙂
Les petites graines de bonheur reviennent avec une nouvelle série. Et qui dit nouvelle série, dit nouveaux lieux. C’est le premier dimanche de ce second confinement, il fait presque chaud sous le soleil de novembre. Lucile et Lïam m’accompagnent. Je passe par la route en direction du centre ville pour rejoindre la Garonne. Le début de la ballade n’a d’autre intérêt que celui d’atteindre le fleuve. Pourtant au fil de mes pas, il me parait évident que les galets ont leur place partout où on ne les attend pas. Poteaux électriques ou bien le trottoir devant le collège deviennent des endroits propices où en déposer.
Le rocher marque le début du sentier qui descend vers le fleuve. J’y place un galet comme une invite à en découvrir d’autres. Pourtant si tous les endroits où je dépose les suivants me semblent couler de source, ce n’est pas forcément le cas pour les promeneurs que je croise… qui ne les voient pas. Alors que je cherche où placer les derniers galets, un curieux s’approche de l’un d’eux mais n’ose pas le prendre. Quoique éloignés, je suppose que notre présence (Lucile photographie et Lïam cherche avec moi des emplacements) y est pour beaucoup.
un petit détour près de l’eau…
Effectivement, alors que nous sommes sur le retour, nous remarquons que certains galets ont déjà disparus… et ça se poursuit le lendemain quand en rentrant du collège, Lïam, un grand sourire lui mangeant le visage, me dit que ceux déposés sur les poteaux électriques ont été trouvés.
Comme un retour aux sources, les galets rencontrent la roche. La marée est basse et en raison du temps incertain, le lieu – habituellement, il regorge de monde – est quasiment désert. Quelques passants se sont toutefois approchés pour voir ce que je photographiais puis se sont éloignés sans bruit. Le choix du jour s’est imposé pour avoir le moins d’interférence avec l’extérieur. J’aurais pu supporter la pluie, le vent, la fraîcheur de l’air. La foule, non.
Cet été, j’ai emporté avec moi des galets pris au bord de la Garonne sur lesquels j’ai peint l’inspiration du moment avec l’idée de les mêler à la terre des Landes, au sable, à l’eau.
L’éphémère revient donc, avec une série de clichés prise dans Les Landes, aux abords du Courant d’Huchet, cours d’eau qui, entre dunes de sable et forêts de pin, se jette dans l’océan. Une façon d’exprimer à ma façon combien ces lieux me parlent toujours autant.