Insinue la carte à répandre
Des méandres de l’oxyde.
La rouille parcourt la colonne
Ton trésor parchemine ta dérive.
Insinue la carte à répandre
Des méandres de l’oxyde.
La rouille parcourt la colonne
Ton trésor parchemine ta dérive.
En bordure d’univers dans le temps et l’espace dilatés
on gagnera le pourtour de l’horizon à la limite infranchissable
Et le temps ralentira la courbe des secondes jusqu’à devenir éternité
Cliquez sur les photos pour mieux voir les détails
Peinture acrylique sur toile, collage papier, collage végétaux (2017)
Format 100 x 100 cm
Quand un tableau m’inspire des mots. Ici, le titre a fortement influencé l’écriture. La génèse du tableau à voir ICI
Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Milan Kundera
Format 30 x 40
Peinture acrylique sur carton, encres couleur, Posca
Peinture acrylique, feutres acrylique sur toile
Format 30 x 40 cm
Acrylique, Posca sur toile
Format 20 x 20
Les petites graines de bonheur reviennent avec une nouvelle série. Et qui dit nouvelle série, dit nouveaux lieux. C’est le premier dimanche de ce second confinement, il fait presque chaud sous le soleil de novembre. Lucile et Lïam m’accompagnent. Je passe par la route en direction du centre ville pour rejoindre la Garonne. Le début de la ballade n’a d’autre intérêt que celui d’atteindre le fleuve. Pourtant au fil de mes pas, il me parait évident que les galets ont leur place partout où on ne les attend pas. Poteaux électriques ou bien le trottoir devant le collège deviennent des endroits propices où en déposer.
Le rocher marque le début du sentier qui descend vers le fleuve. J’y place un galet comme une invite à en découvrir d’autres. Pourtant si tous les endroits où je dépose les suivants me semblent couler de source, ce n’est pas forcément le cas pour les promeneurs que je croise… qui ne les voient pas. Alors que je cherche où placer les derniers galets, un curieux s’approche de l’un d’eux mais n’ose pas le prendre. Quoique éloignés, je suppose que notre présence (Lucile photographie et Lïam cherche avec moi des emplacements) y est pour beaucoup.
Effectivement, alors que nous sommes sur le retour, nous remarquons que certains galets ont déjà disparus… et ça se poursuit le lendemain quand en rentrant du collège, Lïam, un grand sourire lui mangeant le visage, me dit que ceux déposés sur les poteaux électriques ont été trouvés.
J’ai au moins fait un heureux 🙂
Photos : Lucile Duneau-Délis
Peinture acrylique sur toile, encres couleur, Posca
Format 50 x 100
Déposer quelques galets sur les bords de Garonne et (espérer) semer des graines de bonheur.
Entre deux peintures de la série « Voyage » ce tableau en devenir est né d’une inspiration subite. Je n’ai pas eu à chercher longtemps pour trouver le tableau qui me servira de nouvelle toile. Les dimensions sont idéales pour ce que j’ai en tête. J’ai badigeonné de noir le fond du tableau existant, tracé l’esquisse de l’arbre, commencé à travailler la couleur. Cette toile voit un nouveau jour et ça me fait un bien fou.
A suivre…
Même le plus long des voyages commence par un premier pas.
Lao Tseu
Peinture acrylique sur carton, encres couleur, pastels à l’huile
Format 29 x 39.5
Le véritable voyage, ce n’est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie intérieure.
Antoine de Saint-Exupéry
peinture acrylique sur carton, encres couleur, pastels à l’huile
Format 40 x 50
La naissance d’un tableau tient parfois à peu de choses. Une phrase, une musique, un thème, une couleur, une ligne, une forme sur lesquels je porte mon attention à un moment donné. Pour cette oeuvre, c’est en visitant le joli blog de Malyloup Observer la Vie que l’envie de peindre a été stimulée. Il était question d’une chenille aux couleurs surprenantes que vous pouvez découvrir ICI. Lorsque j’ai posé les premières lignes sur ma feuille, plusieurs jours avaient passé et j’en gardais une représentation vague mais toutefois présente à l’esprit – je ne cherchais pas à représenter la chenille mais à saisir sa forme, les teintes, les contrastes. Les premiers traits posés, j’ai laissé l’inspiration faire le reste et curieusement j’ai plongé dans les abysses.
Peinture acrylique sur papier, encres couleur, Posca
Format 32.5 x 40
Pour mieux voir les détails, cliquer sur les images
Je suis voyageur et navigateur. Et tous les jours je découvre, un nouveau continent dans les profondeurs de mon âme.
Khalil Gibran
Peinture acrylique, encres couleur, pastels à l’huile, feutre sur papier
Format 28.5 x 39
J’ai trouvé mon île au trésor. Je l’ai trouvée dans mon monde intérieur, dans mes rencontres, dans mon travail.
Hugo Pratt
Peinture acrylique, encre couleur, pastel à l’huile, feutres sur papier
Format 28 x 39 cm
Dernière série de cet éphémère où les galets rencontrent l’eau et le sable. A chaque étape, chaque moment choisi pour les photos, il y a eu comme une impression du vivant qui s’en révélait. Je pourrais presque dire que les pierres me parlaient.
Avec le recul, si je compare ma première expérience de l’éphémère, celle faite deux ans plus tôt, que vous pouvez voir ICI, je peux dire que l’eau a révélé davantage la spontanéité de l’instant. Comme une évidence, les galets se sont prêtés au jeu du mouvement, ont trouvé leur place comme allant de soi.
Merci à mes fils Amaël et Lïam pour leur aide lors du transport de tous les galets (qui pesaient leur poids) jusqu’au Courant d’Huchet.