
Peinture acrylique, encres couleur, pastels gras sur feuille
Format 30 x 40 cm

Peinture acrylique, encres couleur, pastels gras sur feuille
Format 30 x 40 cm
Peinture acrylique, encres couleur sur papier
Format 25×50 cm
Peinture acrylique, pastels huile, encres couleur sur papier
Format 30×40 cm
Acrylique, encres couleur sur carton toilé
Format (40×40 cm)
Acrylique, encres couleur sur papier
Format 30×40 cm
Encres couleur, acrylique sur papier
Format 30 x 40 cm
Parfois un tableau offre une lecture différente et tout autant intéressante selon le sens qu’on lui donne. Ils ouvrent des espaces et des paysages sur lesquels j’aime m’arrêter et si c’est le cas, je privilégie le choix en proposant un accrochage double sens. Il est rare que le spectateur ose se positionner pour un sens plutôt qu’un autre, comme s’il ne pouvait légitimiser son choix par rapport à celui de l’artiste. J’aime à penser pourtant que mes tableaux offrent cette liberté-là.
Laurence Délis – Peinture – Art contemporain
A découvrir et à lire sur son blog poLétiquement vôtre : la poésie de tiniak « cure au compte-goutte » librement inspiré de ce voyage XXX
J’ai découvert que le secret du voyage est dans l’attente et nulle part ailleurs.
Victor-Lévy Beaulieu
Encres couleur et acrylique sur carton toilé
Format 30 x 30 cm
acrylique, encres couleur sur papier
Format 30 x 40 cm
Acrylique et encres couleur sur toile.
Format 40 x 50 cm
Voyage XXVI accompagné du regard poétique de Barbara Auzou.
Merci Barbara. Infiniment.
Laurence Délis – Peinture – Art contemporain
Acrylique sur papier, encres couleur
Format 30 x 40 cm
quand l’aube secoue ses poches
nos corps se hâtent doucement
et dans une maladresse ancienne
pour retrouver ce qui nous fut très proche
et bat encore au poignet
était-ce le bord d’une île
où s’allumait une lampe idéale?
était-ce la traîne recluse de vieux astres?
d’eaux en eaux on lance nos mains d’écluses
on travaille à nos crochets d’écumes
on oublie le vase la vasque et la carapace
renversée sur son ombre
qui doutait d’un possible filon d’or
l’émail en fusion sur la gorge des vents
on revient ausculter longtemps
les secrets de la terre et ceux de l’âge
le bleu tendre d’une plainte lointaine
s’étire au large de l’enfant sentimentale
venue le ciel sur le dos donner
son âme à la mer
Voyage XXV accompagné du regard et de la poésie de Barbara Auzou. Merci infiniment Barbara.
Peinture acrylique, encres couleur sur papier
Format 34.5 x 50 cm
par le trou central des légendes
dans le non-lieu des heures
quand les choses s’émeuvent
toutes seules et tremblent
sur leur lisière d’or chaud
on regarde monter l’eau tendre
dans le gros oeuvre des vagues
les îles accroupies sur leur miel
roux qu’elles protègent de leur mieux
contre le noyau dur de la lumière
et l’aléa des deltas
une onde bleue de sel
entre lassitude et fulgurance
bientôt viendra caresser l’éternelle
coupole de l’azur
et les pudeurs d’abîme et d’imprudence
qui nous irriguent
Quand le partage est source d’accomplissement : Voyage XXIV accompagné de la poésie de Barbara Auzou.
Merci Barbara. Infiniment
Acrylique, encres couleur, pastels huile sur papier
Format 30 x 40 cm
Toi qui sais que toute dentelle
se déchire
tu ravaudes les liserons du ciel
pour épouser les déclivités
du soleil
pour retrouver la grâce de rêver
et rentrer chez toi
avec quelques cailloux en poche
l’eau ruse en ses flots
et l’étendue s’accroche
la terre consent
puisque le bleu lui sied
à un lien d’échanges
encore embroussaillé
d’oiseaux
entre l’ombre et l’orée
que le vent chavire
tu guettes l’amorce d’un visage
tremblant au contact
d’une trop brusque fraîcheur
Quand Voyage XXIII s’anime de la poésie de Barbara Auzou.
Merci Barbara. Infiniment.
Acrylique sur papier, encres de couleur
Format 32 x 49.5 cm
notre silence mûrit hirondelle souvent
et dans le jeu complexe
de nos correspondances
et de nos entrelacements
tourne la magnifique et redoutable
machine analogique
comme un fil jaune reliant
la brume à l’insaisissable
la source à son élan
la danse à notre désir insensé
d’être dedans
les vides et les pleins sont autant
de vie que les mots ne sauraient
nommer
le temps est un bouclier de prairies
de baies à nos bouches
déçues et ravies par le fruit prolifique
si proche si lointain
que ne contredit jamais
aucun ciel
Quand la poésie de Barbara Auzou accompagne Voyage XXII, l’art s’en trouve grandi.
Merci Barbara. Infiniment
Peinture acrylique sur papier, encres couleur
Format 50 x 65 cm
le coeur démâté
au-dessus d’une douceur
que la mer nous refuse parfois
on vient encore creuser jusqu’à l’eau
avec nos doigts striés d’oiseaux
on use nos galets en location passagère
contre la grande allure du bleu
qui couve en silence son vert repos
et dans un bruissement de chevelures
où vacillent nos vies nos voiliers
on lève un jour un visage de verre
ou de diamant
comme il nous prononce doucement
on signe sur lui le sable d’une appartenance
sans retour
Voyage XXI, illustré par la poésie de Barbara Auzou
Merci Barbara
Acrylique sur papier, encres de couleur
Format 30 x 40 cm
passé le verre à l’intérieur du coeur
la tectonique des âmes qui lèvent leur vertige
toutes blessées d’une fenêtre inquiète
passée la mémoire éparse avec tous ses oiseaux
on devine les mers aux gestes vagues
qui nous laissent le pli des pierres de bonne volonté
les parfums acidulés de l’enfance
s’enroulant autour de leur première intimité
et tant de poignées de perles perdues au creux de nos cycles
des couleurs les silos toujours nous devancent
quand bien-même notre aisance
à grimper sur nos joies clandestines
Quand Voyage XX s’anime de la poésie de Barbara Auzou.
Merci Barbara. Infiniment.
Peinture acrylique, encres couleur, marqueurs acrylique
format 40 x 50 cm
nous marchons de visions en visions
dans la mer inentamable dont nous partageons
les voeux profonds les gestes autonomes
les bras d’ailes et de moulins et tout nous ramène
à l’infrangible unité de la vague
à la plaie fièvreuse et tendre nous en habitons
le centre les portes et les fenêtres la pliure du coeur
avec son sel les paupières où l’on danse
nous tendons en robes de ciel en mousses de lilas
nos mains douces vers un échange très simple
insulaire
quelque part entre la fugue et le silence
Dernier né de la série Voyage, « Voyage XIX », illustré par la poésie de Barbara Auzou.
Merci Barbara. Infiniment.
Peinture acrylique, encres couleur, marqueurs acrylique, pastels à l’huile
Format 50 x 70
Je me hâte et me reforme
les pieds sur une fosse marine
au sortir d’une nuit incertaine
j’effleure une échine
pour que les bras et la mer se comprennent
j’invente des refuges
j’invente des détours
je me hasarde vers une étendue d’eau à ma mesure
la vie s’enroule douce et dure
maison cellulaire dont je caresse les lézardes et les commotions
dans l’affolante et tendre sororité des sphères
la rougeur reposée s’endort bientôt dans sa laine
vois-tu il y a toujours des strates orange d’arrière-soleils
dans ce qui émeut la pierre au plus profond
Si l’année 2020 a été difficile à plus d’un titre, elle a, malgré tout, donné naissance à la série « Voyage ». Ces tableaux, peints tout au long des deux confinements, ont été autant un appel à l’évasion qu’à la contemplation. Alors que les hommes se confinent, que le monde se retire du monde, l’écoute de la Terre prend de l’ampleur. Elle s’impose, même, comme essentielle. Et si plus d’une fois, j’ai peint d’autres sujets, je suis revenue à cette perception particulière qui m’a accompagnée tout au long de la création. Comme toujours, le mouvement nait de la couleur et de la couleur, celle du mouvement. Les lignes se dessinent à l’instinct à la recherche d’une nouvelle lecture du monde. Chaque paysage dévoile une dimension intuitive de la Terre et, l’expression du vivant, témoin d’une époque particulière raconte son histoire. Cette lecture est infinie et vibre encore profondément en moi. Qui sait où me mènera demain ?
La première rétrospective des Voyages est à voir ICI
Ce n’est pas le voyage qui amène aux rencontres mais la disponibilité d’esprit.
Alain Kalita
Même quand la terre est assoupie, nous voyageons. Nous sommes les graines d’une plante persistante, et c’est dans la maturité et la plénitude du cœur que nous sommes livrés au vent et dispersés.
Khalil Gibran
Peinture acrylique sur carton, pastel à l’huile, encres couleur
Format 21 x 30