Fleuve

Comme les flots errent vers les terres
dans l’hiver brisé par ton départ
ce chagrin qui cogne
au méandre d’un souvenir
j’écoute le chant des montagnes
qui roule vers l’intimité de la mer

tu disais
d’aussi loin que tu vis
entends-tu les vagues

courbes de vie et remous d’argile
tracés d’air et de vent
de fragiles limons
il demeure ce lien sans limite
qui nous enlace dans l’invisible
La Garonne mars-2024

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