On voulait réveiller le monde à coup de paroles chantées
et poèmes vivants
se perdre dans l’imaginaire
comme Alice dans ses merveilles
Viens, allons marcher dans le vent
la vie nous attend
Visuel : D’île en île (détail)
On voulait réveiller le monde à coup de paroles chantées
et poèmes vivants
se perdre dans l’imaginaire
comme Alice dans ses merveilles
Viens, allons marcher dans le vent
la vie nous attend
Visuel : D’île en île (détail)
J’ai cueilli des bouts de silences
quelques parts de tranquillité
un essaim de paix sous la canopée
rien ne semble plus juste
que rester à écouter la voix liquide
affluant le long des rives
le fleuve des jardins traversés
étoffant nos rêves de réalité
Et les fenêtres s’ouvrent vers autre chose
quelques idées écloses
dans le parfum de l’enfance
la divagation des mots
le souffle de l’inconnu
le geste et la parole vécus
la pensée folle
la pensée sage
notre attention tournée vers le beau
et le bleu du monde
C’est une forêt
une forêt dense
aux contours sombres éclairée de l’intérieur
une forêt où entre les racines
se forment d’infinis chemins silencieux
et des méandres troublants
où pulse l’insolite de la vie
Comme l’on s’exile du tumulte et des discordes
j’ai saisi
entre folie et sagesse
les instants vivants
et le passage singulier
de nos manques
et de nos richesses
a fait le tour de mon monde
laissant le champ libre
aux astres
aux rêves
et aux nombreux voyages dans nos rires
Une nouvelle inspiration d’arbres avec toujours cette recherche picturale de saisir la lumière.
Le corps léger sur les eaux tranquilles du voyage
éveillant les mots endormis
de nos traversées sans limites
on esquisse le ciel paisible
et l’océan la nuit
attentifs au souffle des saisons
où sommeillent
les forêts de silences
nourris de lumière et de rêves
rêves serrés contre nos respirations
nos corps embrassent le rythme
des chemins mouvants
et à la faveur du vent
les gestes sur le sable
racontent le hasard
des jours naissants
des nuits sans tourments
là où se déplient les songes
pour écouter le feu qui se retire
dans l’ombre des braises
où revit la lumière
et l'audace de ceux qui rêvent
A lire chez Julien une belle inspiration née de mon tableau Le chant de la Terre XVI.
Vibrant et lumineux. Merci Julien ❤
Peintures et encres acrylique et encres aquarelle, collage papier
Format 40×40 cm
C’est un jour de grand vent
un jour teinté de providence
Au croisement des forêts
le printemps parfumé de soleil
flotte entre les branches
Traversant le silence
le ciel s’illusionne de transparence
l’air enivré d’herbe mouillée
de lumière
de pensées
Tu vois
peindre m’éveille
et te garde vivant
Peinture acrylique et encres sur toile
Format 26.5×40.5 cm
Après des mois de travail, le tableau Le chant de la Terre est enfin terminé et prêt à être exposer très prochainement. Dès lors qu’une oeuvre est exposée, je considère qu’elle ne m’appartient plus. Elle vit déjà dans le regard des autres, dans les réactions et impressions qu’elle suscite. Elle voyage dans la parole et tout autant dans le silence. J’y laisse malgré tout mon empreinte. Une infinité de traces. Un mouvement, quelques nuances de couleurs, un style. Et le sentiment que cette création a sa place quelque part dans le monde.
Acrylique (peintures et encres) sur toile
Format 100×100 cm
Peut-être mars
au matin sous la pluie
à saisir la pulsation de la sève
dans l’élan tranquille de la vie
Le regard tendu vers les battements du vent
respirant la marée
le sable
le sel des vagues
et la mousse qui tend
vers le tendre des jardins paisibles
Peut-être mars
dans la caresse des paysages
et des heures sans heurts
Visuel : Printemps II (détail)
Acryliques et encres sur carton entoilé
Format 20×20 cm
Peinture et encre acrylique sur carton entoilé
Format 20×20 cm
Nous nous sommes glissés dans l’infini
aux couleurs de terre et de vie
et aux saisons de voyage
traversées sans distance
nos voix parlent le même langage
Et le ciel n’est jamais trop haut
ni les marées trop éloignées
tout est beau sous l’orage
les forêts de nuages
la lumière des âmes
faite de veille
et de silence
Je poursuis ma recherche sur les fonds de tableaux déjà existants. Ici, le fond était simplement un aplat de noir qui me donnait l’impression d’un ensemble inachevé. J’ai travaillé un camaïeu de bleus parce que j’avais en tête cette lumière particulière que l’on voit souvent avant un orage, quand le soleil traverse les nuages et illumine le feuillage.
Acryliques, encres et pastels à l’huile sur toile
Format 50×100 cm
Comme les flots errent vers les terres
dans l’hiver brisé par ton départ
ce chagrin qui cogne
au méandre d’un souvenir
j’écoute le chant des montagnes
qui roule vers l’intimité de la mer
tu disais
d’aussi loin que tu vis
entends-tu les vagues
courbes de vie et remous d’argile
tracés d’air et de vent
de fragiles limons
il demeure ce lien sans limite
qui nous enlace dans l’invisible