art
L’arbre – II
Laurence Délis
Peinture acrylique, encres couleur, marqueurs acrylique
Format 50×70 cm
Nébuleuse
Un peu de lumière pour cette année qui débute.
Laurence Délis
Peinture acrylique sur toile, peinture relief, collage papier (2009)
80 x 80 cm
Voyage – Rétrospective II
Si l’année 2020 a été difficile à plus d’un titre, elle a, malgré tout, donné naissance à la série « Voyage ». Ces tableaux, peints tout au long des deux confinements, ont été autant un appel à l’évasion qu’à la contemplation. Alors que les hommes se confinent, que le monde se retire du monde, l’écoute de la Terre prend de l’ampleur. Elle s’impose, même, comme essentielle. Et si plus d’une fois, j’ai peint d’autres sujets, je suis revenue à cette perception particulière qui m’a accompagnée tout au long de la création. Comme toujours, le mouvement nait de la couleur et de la couleur, celle du mouvement. Les lignes se dessinent à l’instinct à la recherche d’une nouvelle lecture du monde. Chaque paysage dévoile une dimension intuitive de la Terre et, l’expression du vivant, témoin d’une époque particulière raconte son histoire. Cette lecture est infinie et vibre encore profondément en moi. Qui sait où me mènera demain ?

Voyage X Voyage XI Voyage XII Voyage XIII Voyage XIV Voyage XV Voyage XVI Voyage XVII Voyage XVIII
La première rétrospective des Voyages est à voir ICI
Voyage XVIII
Ce n’est pas le voyage qui amène aux rencontres mais la disponibilité d’esprit.
Alain Kalita
Travail en cours
Là où commence le jour
Et du vent et de la Terre sous l’argile et l’incandescent l’or et l’ardent chantent les rivières souterraines soufflent le devenir du jour
Laurence Délis
Peinture acrylique, peinture relief sur toile (2014)
Format 80 x 80
A fleur de sable
A fleur de sable, sa peau.
Et la beauté ronde de son corps endormi
Laurence Délis
Peinture acrylique sur toile, peinture relief, collage papier (2010)
Format 50 x 60 cm
Voyage XVII
Même quand la terre est assoupie, nous voyageons. Nous sommes les graines d’une plante persistante, et c’est dans la maturité et la plénitude du cœur que nous sommes livrés au vent et dispersés.
Khalil Gibran
Laurence Délis
Peinture acrylique sur carton, pastel à l’huile, encres couleur
Format 21 x 30
Travail en cours
Voyage XVI
Le voyage est un songe dont l’éblouissement est inoubliable.
Victor Hugo
Laurence Délis
Peinture acrylique sur carton, encres couleur, marqueurs
Format 29 x 39 cm
Du sable encore dans les cheveux
sur l’étal de l’azur je reprendrais bien un peu
ce matin de ce fuselage du rêve cet astre convulsif
et farouche
élevé sur les paniques de nos vies et qui finit
en bouche
comme un élixir d’écailles pour nos mots liquides
dont on voit luire la peau à l’horizon
Travail en cours
Insinue la carte à répandre
Des méandres de l’oxyde.
La rouille parcourt la colonne
Ton trésor parchemine ta dérive.
L’horizon des évènements
En bordure d’univers dans le temps et l’espace dilatés
on gagnera le pourtour de l’horizon à la limite infranchissable
Et le temps ralentira la courbe des secondes jusqu’à devenir éternité
Laurence Délis
Cliquez sur les photos pour mieux voir les détails
Peinture acrylique sur toile, collage papier, collage végétaux (2017)
Format 100 x 100 cm
Quand un tableau m’inspire des mots. Ici, le titre a fortement influencé l’écriture. La génèse du tableau à voir ICI
Voyage XV
Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Milan Kundera
Laurence Délis
Format 30 x 40
Peinture acrylique sur carton, encres couleur, Posca
L’Arbre
Laurence Délis
Peinture acrylique, feutres acrylique sur toile
Format 30 x 40 cm
Avant la couleur
Finalisation
Trois arbres
Acrylique, Posca sur toile
Format 20 x 20
Petites graines de bonheur (suite)


Les petites graines de bonheur reviennent avec une nouvelle série. Et qui dit nouvelle série, dit nouveaux lieux. C’est le premier dimanche de ce second confinement, il fait presque chaud sous le soleil de novembre. Lucile et Lïam m’accompagnent. Je passe par la route en direction du centre ville pour rejoindre la Garonne. Le début de la ballade n’a d’autre intérêt que celui d’atteindre le fleuve. Pourtant au fil de mes pas, il me parait évident que les galets ont leur place partout où on ne les attend pas. Poteaux électriques ou bien le trottoir devant le collège deviennent des endroits propices où en déposer.
Le rocher marque le début du sentier qui descend vers le fleuve. J’y place un galet comme une invite à en découvrir d’autres. Pourtant si tous les endroits où je dépose les suivants me semblent couler de source, ce n’est pas forcément le cas pour les promeneurs que je croise… qui ne les voient pas. Alors que je cherche où placer les derniers galets, un curieux s’approche de l’un d’eux mais n’ose pas le prendre. Quoique éloignés, je suppose que notre présence (Lucile photographie et Lïam cherche avec moi des emplacements) y est pour beaucoup.
un petit détour près de l’eau…
Effectivement, alors que nous sommes sur le retour, nous remarquons que certains galets ont déjà disparus… et ça se poursuit le lendemain quand en rentrant du collège, Lïam, un grand sourire lui mangeant le visage, me dit que ceux déposés sur les poteaux électriques ont été trouvés.
J’ai au moins fait un heureux 🙂
Photos : Lucile Duneau-Délis
Automne II
Laurence Délis
Peinture acrylique sur toile, encres couleur, Posca
Format 50 x 100
Petites graines de bonheur
Déposer quelques galets sur les bords de Garonne et (espérer) semer des graines de bonheur.





