Têtes de femmes douces comme une écume L’eau les traverse comme les cailloux trop clairs Il faut si peu de leur ombre pour couvrir la terre Et pourtant tous leurs silences
Si l’année 2020 a été difficile à plus d’un titre, elle a, malgré tout, donné naissance à la série « Voyage ». Ces tableaux, peints tout au long des deux confinements, ont été autant un appel à l’évasion qu’à la contemplation. Alors que les hommes se confinent, que le monde se retire du monde, l’écoute de la Terre prend de l’ampleur. Elle s’impose, même, comme essentielle. Et si plus d’une fois, j’ai peint d’autres sujets, je suis revenue à cette perception particulière qui m’a accompagnée tout au long de la création. Comme toujours, le mouvement nait de la couleur et de la couleur, celle du mouvement. Les lignes se dessinent à l’instinct à la recherche d’une nouvelle lecture du monde. Chaque paysage dévoile une dimension intuitive de la Terre et, l’expression du vivant, témoin d’une époque particulière raconte son histoire. Cette lecture est infinie et vibre encore profondément en moi. Qui sait où me mènera demain ?
Voyage X
Voyage XI
Voyage XII
Voyage XIII
Voyage XIV
Voyage XV
Voyage XVI
Voyage XVII
Voyage XVIII
La première rétrospective des Voyages est à voirICI
Même quand la terre est assoupie, nous voyageons. Nous sommes les graines d’une plante persistante, et c’est dans la maturité et la plénitude du cœur que nous sommes livrés au vent et dispersés.
Khalil Gibran
Laurence Délis
Peinture acrylique sur carton, pastel à l’huile, encres couleur
Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Milan Kundera
Laurence Délis
Format 30 x 40
Peinture acrylique sur carton, encres couleur, Posca